Philip Crozier, organiste

Cet organiste anglais virtuose de renommée internationale est diplômé de l’Université de Cardiff et a reçu le Prix Glynne-Jones en 1978.

Ce concert est présenté à l’église Saints-Anges de Lachine

Biographie

Natif de la ville de Preston dans le nord-ouest de l’Angleterre, Philip Crozier est initié dès le cours primaire à la tradition quotidienne de l’hymne protestant anglo-saxon. C’est à l’âge de six ans qu’il entreprend des études de piano auprès du pédagogue Robert Bromley qui lui enseigne les principes d’une solide technique de clavier. Il se joint quelques années plus tard aux maîtrises des cathédrales de Blackburn et de Carlisle où il se familiarise avec le chant sacré du répertoire anglican. Au cours de ses études secondaires, il poursuit son apprentissage du piano avec le professeur Jack Longstaff, qui l’initie aux sciences de l’écriture que sont l’harmonie et le contrepoint. Sous sa supervision, Philip Crozier obtient en 1976 le diplôme « Associate of the Royal College of Organists » (ARCO), puis, en 1977, celui de « Licentiate of the Royal Academy of Music » (LRAM).

 
Commencent alors ses études supérieures à la Cardiff University où il obtient en 1979 le titre de « Bachelor of Music » et, à deux reprises, le Glynne Jones Prize for Organ. En cette même période, il fait la rencontre de l’organiste français André Marchal qui s’avère déterminante. Après s’être fait entendre à l’occasion d’un cours privé d’interprétation, il est invité à Paris par l’éminent interprète et improvisateur afin d’y recevoir pendant deux ans un enseignement à la fois rigoureux et chaleureux, inscrit dans la synthèse des deux grandes traditions du classicisme et du romantisme. Philip Crozier inaugure en 1980 sa carrière de concertiste et, à la mémoire de son maître André Marchal, présente un an plus tard l’œuvre intégrale d’orgue de César Franck. En 1982, lors du concours international d’orgue de Chartres, il fait la connaissance de l’organiste et peintre québécoise Sylvie Poirier qu’il épouse à Montréal.

Philip Crozier entreprend en 1990 une tournée de récital solo, incluant l’intégrale de Jehan Alain en Europe et en Amérique du Nord et de nouveau en 2011 dans treize concerts en Europe. En 1995, à la demande du compositeur Petr Eben, il crée en première Canadienne l’Hommage à Henry Purcell. Depuis 1990, Philip Crozier et Sylvie Poirier forment un duo reconnu, entre autres, pour la création et l’enregistrement discographique d’œuvres originales commandées à des compositeurs aussi bien canadiens qu’étrangers. Cette carrière de duettistes les amène, en outre, à présenter des récitals en Amérique, en Europe, en Asie et en Australie, de même que sur les ondes des radios nationales du Canada, de la Pologne et de l’Estonie. Il devient organiste titulaire et maître de chœur à la St. James United Church (1986-). Philip Crozier est aussi accompagnateur des Chanteurs Stewart Hall et du Chœur de l’Université Concordia et est en demande régulièrement comme accompagnateur de divers groupes choraux et instrumentaux.

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